Louvre Lens
Le plus beau regarde la plus belle et vice versa, dans la galerie du Temps. Ils se chevauchent. Ici le bois taillé,
la pierre polie tournant le dos, la porcelaine en bleu, en vert et puis la toile et la tablette. Ici tout est intéressant, et tant saoulant, vu de derrière. Dans l’aquarium dort un pharaon, Aménophis, Toutankhamon ? Regardés de coin et d’un drôle d’œil par une armée de soldats chinois. Un type prend tout, mais tout en photos avec son gros sexe Nikon, ni trop peu. Et Zoom, il file. Est-ce Dieu que vous regardez la haut ? Imploration. Est-ce la déesse aux formes pleines, celle de Reggiani dans votre lit ? Ou la fémen de Delacroix mais où donc regarde le peuple? A Lens, étais-ce le doigt, les parois sont des miroirs, se promenant sur le Temps qui a perdu sa flèche : nous nous perdîmes, où étions-nous dans cette forêt, cette glace ? Le peuple hermaphrodite se mélangeait un peu, se saoulaient d’histoires. Mais souvent seul en son boitier !
Le Temps, le Temps, voilà la Grande Histoire, ici on dure disons … des milliers de m².
Ca me rappelle, cette petite fille aux tresses blondes, cherchant concept espace et temps. « Plus on avance, moins il y a d’Espace » comme dans les cours d’école des enfants, devenues petites en vieillissant !
Ici ça sent l’Urgence décrite partout, ça sonne, ça vibre, ça touche on « vole » autant qu’on peut, ça sent , le Boléro, la berceuse, l’instant, le récapitulatif, la mer et le bouillon de culture , l’amibe, l’abime et les brins de regrets.